Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
l'imagination au pouvoir
17 février 2022

Giovanni Verga (1840-1922)

File:Verga.jpg — Wikimedia Commons

 

Giovanni Verga est né en Sicile, à Catane, le 2 septembre 1840, dans une famille aisée, d'origine aristocratique. Il est l'écrivain italien le plus connu du mouvement littéraire nommé "vérisme" en Italie.

Il a fait, sans enthousiasme, des études de droit, mais s'enrôle pour quatre ans dans la Garde nationale en 1860, afin de garantir l'ordre après le mouvement suscité par Garibaldi. L'Italie est alors en train, tout doucement, de s'unifier, et Verga part s'installer à Florence, alors la capitale de l'Italie. Il y restera peu de temps, de 1869 à 1872, puis choisit Milan, où il découvre le naturalisme français avec Flaubert, et Zola, qu'il rencontrera en France en 1882. A Milan, Giovanni Verga est en contact avec le milieu littéraire, mondain, mais rentre passer chaque été et automne en Sicile. Il y restera une vingtaine d'années.

Il a commencé à écrire bien avant cela, mais des oeuvres "de vie", qui n'auront pas le retentissement de ses romans ou nouvelles futurs. Après la parution de Nedda puis Eros (1874), il décide d'écrire un cycle de cinq romans, dont le titre serait Les vaincus, et en publie le premier en 1881 : Les Malavoglia, l'histoire d'une famille de pauvres pêcheurs siciiliens. C'est avec ce roman que l'on découvre son oeuvre majeure, même si, de ce cycle, deux romans seulement seront écrits : outre Les Malavoglia, ce sera Mastro don Gesualdo, en 1888. Ces deux romans sont les plus connus de toute l'oeuvre de Giovanni Verga. Mais il faut aussi compter avec ses nouvelles, nombreuses, le recueil le plus connu, en Italie, étant Novelle rusticane avec Cavalleria rusticanaoù ses mêmes thèmes se développent : le quotidien de la Sicile, un certain pessimisme. La façon de faire de Verga provient du naturalisme français, nommé vérisme en Italie (de l'adjectif "vero", "vrai") et qui est apparu avec lui, à la fin du XIX° siècle. Ainsi, Giovanni Verga montre les peines d'un individu, d'une famille, d'un pays, en somme l'humain, son angoisse de vivre. Une société où l'on accepte son propre destin. Giovanni Verga a aussi publié des oeuvres théâtrales, directement, ou repris, comme Cavalleria rusticana qui a été représentée à Turin dès 1884.

En 1893, Verga rentre définitivement à Catane, pour y finir sa vie. Il s'avère nationaliste, approuvant ce mouvement en 1912, et estime la Première guerre mondiale "sainte" et "nécessaire", pour laquelle l'Italie se déclare en 1915. Giovanni Verga mourra, dans la maison où il est né, le 27 janvier 1922.

Publicité
Publicité
Commentaires
l'imagination au pouvoir
  • Entrez donc dans l'un des royaumes de l'imagination, la mienne, où vous croiserez êtres fantastiques, âmes en peine, beaucoup de chats... Vous pourrez y trouver d'autres aventures, ou jouer avec moi, les mots... Le continent des lettres est si vaste !
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité