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l'imagination au pouvoir
28 décembre 2022

Born to be Wilde ?

Oscar Wilde (1854 – 1900)

 

Oscar Wilde est né à Dublin, en Irlande, le 16 août 1854, de William Wilde (Sir William Wilde à partir de 1864, car il a été anobli) et de Jane Francesca Elgee. William Wilde était médecin et chirurgien, et Jane, poétesse engagée, poursuivie en justice à cause de ses opinions. Oscar et sa mère ont toujours revendiqué leurs origines celtes. Jane Wilde a aussi rendu son second fils sensible aux contes et légendes.

Oscar Wilde fait successivement ses études à Portora Royal School, puis au Trinity College de Dublin, où il décroche une médaille de meilleur helléniste. En 1874, il arrive à Oxford, donc en Angleterre. Là, il suit les cours de Walter Pater (enseignant, historien de l’art et critique littéraire) et de John Ruskin (écrivain, poète, peintre et critique d’art), et est également influencé par Swinburne, un poète, auteur dramatique et critique aux visées subversives.

En 1879, Wilde s’installe à Londres, où il travaille en tant que journaliste et critique de théâtre, écrivait pour The Dramatic review. Il rencontre Sarah Bernhardt, lorsque celle-ci se rend à Londres avec la Comédie française. Tous deux deviendront des amis proches.

Tout d’abord, Oscar Wilde écrit du théâtre, des poèmes. Sa première pièce, Véra ou les Nihilistes paraît en 1881, ainsi que ses poèmes. Ses deux premières pièces, des tragédies, seront jugées médiocres, voire déclencheront une certaine hostilité. En outre, Véra ne pourra être présentée pour la première fois que dix ans plus tard, à New York, où elle ne rencontrera pas de succès. Oscar Wilde est venu à New York en 1882, pour une tournée de conférences sur l’esthétisme et les arts décoratifs, qui seront un immense succès.

Il épouse Catherine Lloyd en 1884, qui lui donnera deux fils, Cyril et Vyvyan. Mais en 1886, il rencontre Robert Ross, avec qui il aurait eu une première relation homosexuelle. Quelques années plus tard, il rencontre Lord Alfred Douglas, fils du marquis de Queensberry, auquel il s’attache amoureusement. Avec Alfred Douglas, il commencera à fréquenter les milieux clandestins de la prostitution masculine. Wilde se penchera sur cet aspect de sa personnalité en 1889, dans son texte Portrait de M. W H.

Il publie Le portrait de Dorian Gray, dans sa version définitive en 1891, voyage à Paris cette même année, où il rencontre Stéphane Mallarmé. Mais c’est en 1892 qu’il explose en tant qu’auteur de théâtre, avec la première représentation de L’éventail de Lady Windermere, puis il écrit la pièce Salomé, en français. Mais à Londres, cette dernière pièce est interdite, à cause d’une loi ancienne postulant que l’on ne peut montrer des personnages bibliques au théâtre. Ses pièces suivantes, des comédies, trouveront immédiatement le succès (Une femme sans importance, L’importance d’être constant…). Wilde s’implique également beaucoup dans les représentations théâtrales, avec les acteurs, tout le personnel autour d’eux, se révèle scrupuleux, attentif au moindre détail. Mais l’état de grâce ne durera que trois ans, jusqu’en 1895. Oscar Wilde rencontre aussi le succès, en librairie, avec ses contes, Le prince heureux et autres contes en 1888, Une maison de grenades en 1891, différent du volume précédent. Pour cela, il est influencé par H.C. Andersen, ces deux auteurs ayant beaucoup de points communs.

En 1895, Wilde se rend à Alger en compagnie d’Alfred Douglas, où les deux hommes rencontrent André Gide. Mais surtout, Oscar Wilde porte plainte en diffamation contre le marquis de Queensberry, et perd son procès. Le marquis, de son côté, le fait condamner pour délit d’homosexualité, pour  lequel Wilde est emprisonné, à Reading, en Angleterre, et condamné à deux ans de  travaux forcés. Il est d’autant plus marqué, qu’il perd sa mère l’année suivante, en 1896. En 1897, il écrit une longue lettre à Alfred Douglas, qui deviendra De profundis, et qui ne sera publié en entier qu’en 1962. Sortant de prison, Oscar Wilde perd sa femme, s’exile en France, puis en Italie, avant de retourner à Paris, où il mourra dans la misère, le 30 novembre 1900. Il aura publié sa dernière œuvre, La ballade de la geôle de Reading. Ses restes ne seront transférés au Père Lachaise qu’en 1908.

Oscar Wilde - Photos | Facebook

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