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l'imagination au pouvoir
29 avril 2025

Le point de vue de Sirius, 46° épisode

Rendez-vous.

 

  • Si, à Louxor, fit Antoinette. C’est là que Toutankhamon a été découvert. Souvenez-vous !

Chacun se souvenait en effet du jeune pharaon qui attirait une telle foule, dans le musée flambant neuf de Gizeh.

  • Vous en rêvez, Antoinette, comprit Anthéa.
  • Oui, c’est vrai.
  • Nous vous devons bien ça, fit Césig.
  • Et il y aura de l’espace, ça pourrait intéresser des Po-Toliens. Mais l’été, il fera très chaud, car c’est plus au sud.
  • Nous verrons bien, dit le capitaine. Moi, je suis d’accord, ainsi nous ferons d’une pierre deux coups.
  • Quelle heure est-il ? redemanda la princesse.
  • 17 heures, répondit Antoinette. C’est dans une demi-heure, qu’Abdallah et Leïla seront là, vous avez le temps.
  • Et il y a beaucoup de choses à voir, à Louxor ? s’enquit Lantar.
  • Oui, beaucoup. Il nous faudra bien deux ou trois jours…
  • Ça ne me dérange pas, reprit le capitaine. L’Egypte est si fascinante !

Tous opinèrent. Antoinette était aux anges.

  • Raison de plus pour que je reste un peu avec Abdallah et Leïla, conclut la princesse, qui avait hâte de les retrouver. Ça passe vite, une demi-heure ?
  • Ça dépend, répondit Antoinette avec un sourire.
  • Comment ça, ça dépend ?
  • Si Balea, ça dépend si on est pressé ou pas… Si c’est le cas, ça ne passe jamais assez vite, c’est prouvé scientifiquement !

Cela fit rire le capitaine et Césig.

  • J’aime bien ces vieilles montres, reprit Antoinette, car on voit vraiment le temps passer, avec les aiguilles…
  • Au fait, vous avez des nouvelles de Léo ? demanda Anthéa.
  • Ça fait un moment que je ne l’ai pas appelé. Je profiterai que nous nous reposons… enfin, sauf notre princesse, pour le faire, ainsi que les Diparte.
  • Et vous me passerez le téléphone, après ? fit timidement Carman.
  • Bien sûr. Je sais qui vous voulez appeler…

Lantar fit du coude à son frère, qui rougit légèrement, mais personne n’osa rire. En plus, la princesse trépignait d’impatience.

  • Ollibert, vous m’accompagnerez. Je ne pense pas qu’ils feront des problèmes…
  • Vous l’empêcherez de faire des gaffes, dit Lantar.

Tout le monde était d’accord, il y eut des rires, mais la princesse ne le prit pas mal, sourit, même.

  • Ollibert est mon garde-fou. Je vous donne du travail, mais promis, je tâcherai de me tenir tranquille…

Il fut établi qu’ils partiraient le lendemain à Louxor, et la princesse remit son foulard sur la tête, tant bien que mal. Des trois femmes, aucune n’avait la science des musulmanes, et Antoinette lui dit de demander son aide à Leïla. Mais naturellement, Balea fut en avance, et ses amis, en retard, ce à quoi Antoinette s’attendait. Elle était elle aussi descendue dans le hall de l’hôtel avec le capitaine, et se mit à raconter des histoires terrestres pour passer le temps. Le jeune couple qu’ils attendaient arriva avec plus d’une demi-heure de retard, s’excusant à cause des embouteillages. Ne comprenant plus rien, Antoinette leur parla en anglais puis remonta dans sa chambre, faisant rire Abdallah.

  • C’est vraiment gentil de rester un peu avec Balea, dit alors le capitaine à Abdallah et Leïla.
  • C’est le meilleur moyen de connaître un pays, que de faire des amitiés, dit Abdallah avec un sourire magnifique.

Il avait la peau bistrée, des yeux presque en amande, un charme tout oriental. Leïla, quant à elle, avait légèrement fait glisser son voile en arrière, si bien qu’on devinait sa chevelure brune. Elle avait mis du khôl, et du henné sur ses mains fines, mais sans insister.

  • Ne craignez rien pour Balea, dit-elle au capitaine. Et Ollibert est bien sûr le bienvenu.
  • Merci, glissa ce dernier.
  • Vous allez voir, ce sera très sympa, ajouta Abdallah, et c’est ainsi que la princesse et son majordome se retrouvèrent dans l’un des meilleurs bars du Caire, à l’européenne, place Midan Al Tahrir.

Balea fut très surprise d’y retrouver des choses qu’elle avait découvertes à Paris, aussi ils parlèrent de leurs voyages, et des différences entre les différents pays. Abdallah et Leïla parlèrent volontiers de l’Egypte, de ses richesses mais aussi de ses côtés moins riants. La princesse apprenait décidément beaucoup, à leur contact, tout en buvant un cappuccino accompagné d’une pâtisserie. A son grand étonnement, Ollibert participait de plus en plus aux conversations.

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  • Entrez donc dans l'un des royaumes de l'imagination, la mienne, où vous croiserez êtres fantastiques, âmes en peine, beaucoup de chats... Vous pourrez y trouver d'autres aventures, ou jouer avec moi, les mots... Le continent des lettres est si vaste !
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