Mauvaise humeur
chers lecteurs,
je voudrais partager avec vous une expérience déplaisante... De nouveau, je constate qu'il se peut tout à fait que vos oeuvres ne trouvent pas leurs lecteurs... surtout si, comme moi, vous envoyez des textes fantastiques, ou même simplement oniriques à des gens qui n'y connaissent rien ! Quand ils vous disent qu'ils ne rentrent pas dans l'histoire, surtout, laissez-les dire. C'est peut-être que vous vous êtes trompés d'interlocuteurs. Il faut savoir reconnaître à qui va plaire tel genre de texte. Peut-être ne vous êtes-vous pas trompés, en réalité, c'est simplement une question de réception.
Comme vous avez pu le constater, j'essaye de varier les plaisirs. Histoires de chats, tranches de vie, fantastique... Ces histoires sont sans doute bonnes, les vôtres aussi, si vous écrivez. Mais surtout, ne vous laissez pas démonter. On ne peut pas plaire à tout le monde. C'est peut-être bête, mais il faut le rappeler. Ne vous prenez pas pour le roi/ la reine du monde dès que vous avez écrit un texte. De toute façon, le meilleur moyen de savoir ce qu'il vaut est bien de s'exposer à la critique. Encore faut-il que celle-ci soit constructive. A vous de choisir vos interlocuteurs avec soin. Mais aussi et surtout, variez-les ! Testez différentes personnes d'horizons différents. C'est d'ailleurs aussi pour cela que j'ai créé ce blog. La notion de partage est essentielle. Votre texte vous plaît ? N'hésitez pas ! Et n'envoyez pas tout promener dans un mouvement d'humeur. C'est passager...
Et n'oubliez pas cet adage : "Cent fois sur le métier tu remettras ton ouvrage". J'ajoute la devise d'Emile Zola, que j'apprécie beaucoup (et l'auteur, et la devise !) : "Pas un jour sans une ligne" ou, pour les latinistes, "nulla dies sine linea". A afficher près de votre coin d'écriture ! A force d'écrire, et de patience, vous parviendrez à quelque chose. C'est bien tout le "mal" que je vous souhaite !
Claire M.