Coin lecture
Amis lecteurs,
si, comme moi, vous aimez la langue française, peut-être vous tenez-vous au courant de ses vicissitudes. Pas seulement pour l'écriture inclusive, à laquelle j'ai consacré un billet, mais pour tous ses aspects. Je suis diplômée en Lettres et, longtemps après la fin de mes études, ce que j'ai appris à l'université continue de me fasciner. La situation n'est peut-être pas aussi désespérée que je ne le craignais. Dans cette optique, lire une revue telle que les Cahiers de Science & vie est stimulant.
En effet, leur dernier numéro parle de la langue française, son histoire, ses implications avec l'état français. De son apparition, jusqu'à nos jours, en passant par tous ces dialectes ou les problématiques actuelles. Y compris, oui, la fameuse féminisation des noms de métier. Comme toujours, leur dossier se conclut par l'interview d'un expert, en l'occurrence Bernard Cerquiglini, professeur émérite, et il y a aussi des renvois à une bibliographie pour nous éclairer encore davantage. A bon entendeur...
Un précédent numéro avait été réalisé sur l'écriture, encore un thème riche et intéressant. Je vous en parle pour ces ouvertures. Quand on est curieux, on fouine dans des revues certes plus chères, mais propres à ouvrir l'esprit. En ce qui concerne les Cahiers de Science & vie, il s'agit d'histoire et de civilisations, aussi l'ancienne latiniste-helléniste que je suis y trouve largement son compte. En effet, je ne m'intéresse pas qu'à ces civilisations et thèmes-là. Mais si je vous en fais la liste, ce billlet prendra trop de place... De fait, ma bibliothèque est très éclectique.
Un exemple : je suis en train de lire, en même temps, une histoire du Metal tordant, même si partiale, et un roman de Jean-Pierre Luminet sur Copernic. Que je dévore au lit avec mon chat contre moi pour me rappeler aux choses plus terrestres : amour félin, quand tu nous tiens... Les amateurs ont peut-être remarqué la nouvelle revue Miaou : je ne l'ai pas encore lue, mais l'idée d'un tel magazine sur les chats me semble excellente, malgré le prix. Pour heureux maîtres gâteux... hem ! je crois que je vais retourner vers mes dessins de chats...
Claire M.