Trop plein d'essence
Connaissez-vous le syndrome du trop plein d'idées ? Personnellement, par moments j'en ressens les effets paradoxaux : cela m'empêche d'écrire... Sur quoi écrire ? Qu'est-ce qui, à un instant T, va me parler le plus ? Beaucoup parlent de l'angoisse de la page blanche, chose que je ne connais guère... Devant une page blanche, on peut tout simplement écrire ce qui vous passe par la tête ! Surtout en vacances, mon imagination bouillonne, je pense à une chose, prépare, pour finalement avoir une autre idée...
Pourtant, ce problème n'est pas insurmontable : depuis un an, je n'ai jamais tant écrit de nouvelles. Ni eu tant d'idées. J'ai aussi commencé, cet été, à écrire mon autobiographie romancée. Cela me fait surtout du bien, car je ne suis pas sûre de la publier un jour, même sous forme romancée. D'ailleurs, je ne veux pas oublier les formes courtes, auxquelles je crois davantage. Malheureusement, si les romans peuvent trouver preneur, il n'en va pas de même pour les nouvelles... alors que c'est un excellent moyen de se faire la main ! Les concours de nouvelles ne font pas tout, mais m'ont donné davantage confiance en moi.
Donc, dans les jours (de vacances !) qui viennent, j'espère venir à bout de mon trop plein d'idées. Est-ce un effet indésirable de mon gros classeur à idées ? J'en collecte depuis plus de dix ans...
Michel Le Bris dit que son trop plein de livres l'empêche de déménager ; moi, j'ajouterai que les idées, tout ce que j'écris (sous forme manuscrite, PUIS saisie à l'ordinateur) produit le même résultat, en pire puique cela s'ajoute... Peut-on être étouffé par le papier ? Je vous laisse méditer sur cette réflexion existentielle...
Claire M.