Oui, 《jour》, et non 《fête 》. Je voudrais surtout pointer ce qu'on en retient : la femme ! Et nettement moins les droits... Si c'est pour que ces lourdauds d'hommes nous la souhaitent bouquet à la main, ça ne m'intéresse pas. Ont-ils compris qu'il s'agit de nos droits, qu'ils n'hésitent pas à bafouer tout le restant de l'année?  Dans ces conditions, ça ne sert à rien.

Qu'est-ce que ça a à voir avec la littérature?  Mais justement, il faut en parler, voire ne pas hésiter à écrire là dessus ! Simple remarque de ma part : il y a rarement plus d'une femme auteur (pardon, autrice ! ) à 'La grande librairie ', emission que j'apprécie par ailleurs. Exception faite de ce soir, où on rappelle ce jour des droits de la femme... et que je ne vais pas regarder. Cette journée est faite pour que les hommes se donnent bonne conscience, en réalité.

Nous les femmes, on peut chanter ce qu'on veut : nous ne sommes pas comme les hommes!  Pendant longtemps, les rares femmes écrivains étaient dans l'ombre par rapport aux Balzac, Hugo, Dumas, Verne... Citer une femme de cette époque?  Eh bien, il faut que je réfléchisse : George Sand ? Au siècle précédent,  il y a eu Madame de Stael. Y a-t-il donc si peu de femmes ecrivaines ? Idem dans les autres arts : les femmes peintres ou sculptrices  (ouf !je tente ce néologisme....) sont l'exception ; au cinéma elles sont moins nombreuses, et un Weinstein en profite tant qu'il peut...

Nous pouvons nous battre pour nos droits, bien sûr,  Mais tout d'abord, c'est le regard des hommes, qu'il faut changer. Toute l'année.  Et ça, c'est une autre paire de manches !

Claire M.