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l'imagination au pouvoir
6 octobre 2023

Point de vue de Sirius, 16° épisode

Ambiance tamisée.

 

Après avoir enfin évincé le Grec, qui fatiguait les Po-Toliens, et récupéré la princesse après le départ de Flocon qui avait vu passer une minette grise, Byzix se leva le premier.

-          Miguel, où pouvons-nous parler ? On ne va quand même pas retourner au vaisseau exprès ! Vous avez trouvé ?

-          Si vous saviez faire du vélo…

-          Quoi donc ?

Miguel soupira.

-          Je vous expliquerai. Mais j’ai une idée. Allons à votre dortoir.

Byzix et Lantar menèrent la petite troupe, qui commençait à s’y retrouver. Miguel, une fois à l’intérieur, se mit à chercher quelque chose dans la console de l’entrée, où il y avait un tiroir.

-          Mais que cherchez-vous ? s’étonna Anthéa en le voyant fébrile.

-          Généralement, dans ce genre d’endroit, on pense à tout… Là !

Et Miguel sortit du tiroir un carton à accrocher. Dessus, il était écrit en plusieurs langues de ne pas déranger, sans compter le dessin d’un panneau « entrée interdite ». La princesse regarda l’objet, les yeux pétillants, et Byzix s’exclama :

-          Et pas besoin de technologie !

-          Comment ça ?

-          Euh ! C’est-à-dire que, sur Po-Tolo…

Mais Byzix se reprit à temps. Miguel rouvrit la porte, y déposa le panonceau en évidence, puis ferma aussi tous les rideaux de la baie vitrée. Cela fait, tous s’assirent.

-          Nous disions donc, fit Byzix avec l’air d’un grand patron, ce qui fit rire Miguel. Quoi ?

-          Non, rien !

Mais Miguel dut réprimer un bâillement. Comme les rideaux étaient baissés, et qu’il avait fait un peu de vélo, l’envie de faire la sieste le prenait. En plus, c’était de beaux rideaux, qui rendaient l’atmosphère agréable, ce qui fascinait Anthéa. De ce fait, elle était toute songeuse.

-          Mon amour, lui dit Lantar.

-          Oui, pardon. Cette planète est agréable.

-          Merci, fit Miguel.

-          On est bien d’accord, dit Césig. Maintenant, tout le monde y est ?

-          Excusez-moi, j’ai été distraite, tout à l’heure, déclara la princesse. Flocon est si mignon ! Et même cette petite chatte… Ce sont les plus jolis animaux que j’aie jamais vus.  

-          Oh oui, Balea, lui dit Anthéa. Et si doux !

-          Reprenez-vous, suggéra Miguel. Maldek, ou la Terre ? Ailleurs, je ne sais pas, mais…

-          Vous avez dit quelque chose qui m’a interpellé, tout à l’heure, fit Césig. Qui sait ce que nous devons faire ? Votre Altesse ?

-          Pour moi, mon idée est faite, mais c’est une question de place.

-          Et vous, capitaine ?

-          Il faudrait faire un choix raisonné. Pouvons-nous nous contenter de Maldek ? Y a-t-il d’autres planètes où nous pourrions aller ?

-          Ah, là, je ne peux pas vous répondre, avoua Miguel.

-          Mais Miguel a dit un truc pas idiot, reprit Césig.

-          Ah bon ? fit l’intéressé en plastronnant quelque peu, sortant de sa torpeur.

-          Oui, vous avez dit d’interroger les Terriens ! Or ici, il n’y a que ça !

-          J’ai le meilleur copilote de l’univers, se lâcha Byzix, tout fier.

-          Et donc, nous restons ici, dans cette association ! jubila la princesse. Et par où commençons-nous ? Vous ne dites rien, Lantar, Carman !

-          Ce sont les femmes qui décident, déclara Lantar en regardant la sienne. Je suis sûr que tu as une idée…

-          Eh bien, commençons par Antoinette !

-          Celle qui nous a préparé des beignets de fleurs ? fit Césig en passant sa langue sur sa bouche.

-          Dans ce cas, je peux m’allonger, conclut Miguel.

-          Quoi ?

-          Lantar, nous, on va chercher Antoinette. Allez donc dans le parc !

-          Non, moi je vais à la bibliothèque, déclara Byzix.

Ceux qui restèrent regardèrent Miguel, qui avait envahi le huitième lit.

-          Mais il ne fait pas nuit ! lui dit Ollibert.

-          Et alors ? Quand il fait beau et chaud, quelle que soit l’heure, sous ces latitudes, on fait la sieste ! Comme les chats !

-          La sieste ?

-          Votre Altesse, vous avez vu Flocon pioncer, n’est-ce pas ? Eh bien, l’homme en est capable aussi…

Et cinq minutes plus tard, au grand désarroi des quatre autres, Miguel ronflait.

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